Salut à tous.
Voila ce que l'on appelle une semaine inédite. 8 jours sans aller au cinéma. Ce n'est pas un record, mais c'est une première depuis la naissance de ce blog.
Et pour répondre du tac au tac, je vais essayer de réaliser une autre première : une orgie de films (8 à 12) en 3 jours.
In the mean time, ma sélection hebdomadaire.
J'IRAI:
Fleur du desert : L'histoire vraie de Waris Dirie, de son enfance en Somalie à sa carrière de top model et son combat contre l'excision... J'ai vu la B.A, et cette histoire m'a l'air d'être extrêmement intéressante, surtout le volet sur l'excision. En plus c'est une production britannique et on y retrouve la pétulante Sally Hawkins ("Be Happy").
Les chèvres du pentagone : Bob Wilton, un journaliste désespéré fait l'heureuse rencontre de Lyn Cassady, un soldat aux pouvoirs paranormaux combattant le terrorisme. Ils se rendent ensemble en Irak ou ils rencontrent Bill Django, le fondateur de l'unité, et Larry Hooper... J'ai vu la B.A, et le film promet tout simplement d'être hilarant. De toute façon avec pareil casting (Clooney, McGregor, Spacey, Bridges), ce film ne peut pas se rater.
Chloe : Une femme pensant que son mari est infidèle décide d'embaucher une escort girl afin de prendre son époux en flagrant délit d'adultère... Amanda Seyfried, du haut de ses 24 ans s'est essayé, avec succès, à presque tous les registres. Cette fois-ci elle campe le rôle de la femme fatale. Et l'opposition avec Julianne Moore risque de donner des étincelles.
Achille et la tortue : Le troisième film de réflexion de Kitano sur sa condition d'artiste. Machisu, un peintre sans talent, persiste à vouloir exercer son art... Quand Takeshi Kitano sort un film, c'est obligé, on va le voir.
JE N'IRAI PAS PAR MANQUE DE TEMPS:
La rafle : Un film sur la rafle du Vel' d'Hiv', dont furent victimes plus de 13 000 juifs français, parmi lesquels de nombreux enfants, les 16 et 17 juillet 1942... C'est un devoir de mémoire, que de faire des films avec de pareils sujets. Cependant, au vu de la B.A, le film m'a l'air de forcer un trop le trait (notamment avec la musique). Avec de de tels toiles de fond, plus l'oeuvre est épurée, plus la portée du message est forte. Mais bon, si je trouve le temps, je le verrais volontiers.Également au cinéma "Les convois de la honte". Documentaire sur le rôle de la SNCF dans la déportation et celui des cheminots dans les actes de résistance.
Sans laisser de traces : A bientôt 40 ans, Etienne, sur le point de prendre la présidence de son groupe, veut soulager sa conscience d'une injustice qu'il a commise au début de sa carrière et qui, précisément, l'a lancée... Je me méfie des thrillers français, mais j'aime bien Benoit Magimel et Julie Gayet, d'où le dilemme. La B.A n'est pas du tout tentante, donc à voir sur Canal+.
Le rêve italien : Dans le Rome de 1968, un jeune policier passionné de cinéma accepte d'infiltrer les rangs des étudiants révolutionnaires. Il tombe alors amoureux de Laura, jeune étudiante idéaliste... Le pitch a l'air sympa, le cinéma italien est en général très rafraîchissant, et même si je n'ai vu aucune image du film, je pourrai me laisser tenter.
Chicas : Pilar est espagnole et veuve. Elle a élevé ses trois filles en France. Amoureuse de Fernand, le gérant de son immeuble, elle organise chez elle un déjeuner de présentation. Une réunion improbable où la folie familiale l'emporte... Les règlements de comptes en famille, sont souvent explosifs, et valent constamment le détour. Encore faut-il avoir le temps de prendre ces détours.
Eastern plays : Itso a pris ses distances avec ses parents jusqu'au jour où il secourt une famille turque, agressée par un groupe de néo-nazis. Parmi eux, se trouve son jeune frère Georgi, qui participe depuis peu à des ratonnades. En se rapprochant de Georgi et de la jolie Turque qu'il a sauvée, le tourmenté Itso entreprend un cheminement intérieur qui pourrait l'entraîner vers la voie du salut... Pour s'initier au cinéma bulgare, et qui plus est, le film arrive avec une solide réputation construite dans les festivals.
Le guerrier silencieux - Valhalla rising : One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l'aide d'un enfant, Are, il parvient à tuer son geôlier et ensemble ils s'échappent, s'embarquant pour un voyage au coeur des ténèbres... Sur internet le film bénéficie d'un gros buzz, avec des critiques plutôt bonnes. Mais j'ai l'impression que le film est à ranger du coté du cinéma contemplatif. Et j'avoue que j'ai toujours eu un peu de mal avec ce dernier.
JE N'IRAI PAS:
L'absence : Félicia, auxiliaire de vie, passe ses journées auprès d'Anna, sexagénaire retirée dans sa maison au creux des marais depuis que la démence l'a rendue dépendante. Lorsqu'un soir le mari d'Anna disparaît, Félicia s'engage à la prendre seule en charge... Je n'ai aucune raison objective de na pas aller voir "L'absence". Mais le cinéma, c'est une grosse part d'envie, et sur ce coup en particulier, l'envie est manquante.
A noter la ressortie (essentiellement en région parisienne) du lauréat 2010 de l'oscar du meilleur film, j'ai nommé "Démineurs" ou en V.O "The Hurt Locker". Une bonne opportunité pour se faire une idée sur ce film, qui à mon avis ne restera pas dans les annales.
Dans un autre genre, ressort un classique absolu "Les 3 jours du condor" (1975). Un sommet du cinéma d'espionnage avec un Sydney Pollack et un Robert Redford impeccables. Je l'ai revu il n'y a pas longtemps et il n'a pas pris une ride.