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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 20:51


En vrac, les films sorties les semaines du 06 octobre et du 13 octobre de cette année.


BOF, BOF 

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu :Un “Woody Allen“ pas trop mauvais avec de très bons acteurs dans l’ensemble. Problème, c’est du vu et du revu. Des films comme celui-ci, ce bon vieux Woody en a fait des tonnes notamment dans les années 80-90, et il les a fait en beaucoup, beaucoup mieux. Alors à quoi bon nous resservir une nouvelle version de ces amours alambiqués et toujours compliqués ? Ce n’est pas très original. C’est parfois drôle, mais on garde toujours à l’esprit que c’est du réchauffé. Naomi Watts nous prouve une nouvelle fois qu’elle est une excellente comédienne, et que même si elle n’est toujours pas à contre emploi, le seul fait qu’elle ne verse aucune larme dans ce film, lui vaut une palme. Freida Pinto, quel visage magnifique, Josh Brolin ou encore Anthony Hopkins, illuminent ce film de leur présence. Vivement le retour de Woody en Europe.

 

Very, Very GOOD 

Let me In (Laisse moi entrer) : Ce film est magnifique par sa mise en scène, profond par son scénario, et troublant par son interprétation. Autrement dit, c’est un excellent long métrage. Un de ceux qu’on prend un plaisir infini à dévorer. Un de ceux qui vous marque et qu’on a follement envie de faire remarquer. D’ailleurs, “Let me in“ s’éloigne tellement des standards hollywoodiens, que si les membres du casting avaient été moins connus, je l’aurai facilement pris pour un film scandinave. (A ce propos, la première version de ce film “Morse“ fait définitivement partie de ma liste“A voir“). Pardonnez la répétition, mais c’est tellement bon qu’il faut que je le souligne : mise en scène inspirée, histoire inquiétante et complexe (rien à voir ces “conneries“ de Twilight), et jeux des acteurs intense. Certainement “Mon film du mois“.

 

 

OUI, OUI, Mais peut faire mieux

Tout va bien, the kids are all right : Ce petit film indépendant est pas mal du tout, mais je me dois d’ajouter 2 bémols.

Le ton que le film prend dans sa 2nde partie enlève ce coté impertinent et décalé qui faisait tout son charme. Il tombe et se termine dans un conformisme qui est proche de l’ennui.

Le lent tempo du film, idéal pour mettre en action l’histoire et installer ses personnages hauts en couleur, devient un handicap lorsque l’intrigue prend un tournant moins séduisant et se laisse enliser.

C’est sympa. Ça se regarde avec un plaisir certain, mais on ne peut échapper à la déception sur la fin. Mark Buffalo y est excellent, une nouvelle fois. Et je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur les taches de rousseur, très très présentes chez Julianne Moore. Avant “Blindness“, je ne me souviens pas avoir remarqué qu’elle en avait, et depuis, à chacun de ces films, ça me trouble quelque peu. Est-ce normal comme remarque ? Est-ce normal comme changement ? Si vous avez un élément de réponse, n’hésitez pas.

 

OUI, Certes OUI, Mais franchement c’est quoi ce truc

Kabbom : Je ne connais Gregg Araki que de nom, et le moins que je puisse dire c’est que son dernier film a vivement éveillé mon intérêt. Impertinent, décalé, drôle, sexy,  coloré, original à l’excès et “con“ à l’excés, surprenant, génial, désarçonnant. Tous ces qualificatifs décrivent Kaboom, de tel sorte qu’en le regardant on passe par tous les états. Ce n’est pas ce à quoi je suis habitué, ce n’est pas le cinéma qui me parle le plus, mais c’est du lourd, du légitime et ça mérite tous les applaudissements. So make it Clap for Araki.

 

 

Un bon film, un beau film, un film poignant

Elle s’appelait Sarah : Je n’avais pas voulu regarder “la rafle“ car sa BA m’avait paru trop larmoyante, trop dans l’émotion suggérée, avec un manque de recul accentué par toutes ces stars au casting. Dans le film qui nous intéresse, c’est tout le contraire, la tragédie du Vel D’hiv, même si ce n’est pas la trame principale, est parfaitement retranscrite. Par quelques images et à travers le destin de Sarah vu avec le regard de Julia (Fabuleuse Christine Scott Thomas), on est transporté, on est instruit, on est ému. Un film qui aborde plusieurs thèmes, avec une belle finesse : destins de femmes, Culpabilité, Pardon, Identité, Amour, Fraternité, Filiation. “Elle s’appelait Sarah“ est une très belle fiction doublée d’une leçon sur les tragédies et ses acteurs, victimes, bourreaux comme complices, tous collatéraux.

 

Du très bon Fincher

The social Network : Histoire classique, extrêmement bien écrite et superbement mise en scène = un très très bon film. Cependant, on a répété par ci par là que ce film était un chef d’œuvre, que c’était le meilleur de Fincher. “Que Nenni“. C’est très bon, c’était une excellente idée que de raconter cette histoire comme un thriller, mais ça s’arrête là. On ne s’ennuie pas une seule minute à regarder ce film, on est tout le temps sous tension, et malgré le fait qu’on connaisse à peu près le dénouement, on a tout de même l’impression qu’il va arriver un malheur, que quelqu’un va se tuer, ou se faire tuer. Quel TALENT Mr FICNHER. Et chapeau à Andrew Garfield, très touchant dans ce film. Vivement Spiderman Reboot.


A bientôt et d'ici là bonnes toiles. 

 

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