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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 21:00

 

Pour boucler la boucle, voici la deuxième et dernière partie de ma rétrospective 2010. Je sais j'ai pris mon temps, mais je dois avouer que la dernière partie de l'année en question aura été plutôt décevante. En effet, peu de bons films, comme peu de mauvais films d'ailleurs, mais une grosse masses de films quelconques. Allez ne tardons plus commençons par là où on s'était arrêté : comment s'est passé mon mois de septembre au ciné ?

http://nouveaucinema.ca/nouvelles/wp-content/uploads/2010/09/DesHommesEtDesDieux.jpg    

Septembre :

D'abord les trucs qui fâchent. Un gros, un énorme coup de gueule à "Des hommes et des dieux". Non pas que la film soit mauvais, non pas qu'il m'ait débecté, mais c'est tout simplement qu'il ne m'a rien fait ressentir de particulier, aucune émotion, aucune empathie, aucun message. Et en parallèle, ce film a beaucoup plu, et aux critiques et au public, ce qui est rare. Dès lors, pourquoi suis-je complètement passé à coté de "Des hommes et des dieux" ? Je ne me l'explique toujours pas, d'où mon gros coup de gueule, qui s'apparente plus à de l'incompréhension et de l'impuissance. Il faudra attendre un prochain visionnage pour vraiment m'exprimer sur la qualité de ce film, parce qu'à l'heure actuelle, tout ce que je pourrais dire sur serait "bof" et je pense très sincèrement que "Des hommes et des dieux" méritent mieux qu'un "bof". Passons donc aux vrais coups de gueule de ce mois de septembre. Des films qui sont mauvais et pas besoin de chercher bien longtemps, leurs faiblesses sont tellement grosses qu'on les repère très nettement. "Twelve" le dernier né de Joel Schumacher navigue entre film chorale, thriller policier et drame social. Mais le scénario, certes intéressant mais inabouti, est traité avec une telle prétention et tellement de frivolité, qu'une seule chose peut guetter : l'ennui. Idem pour "Mange Prie Aime" qui est d'un ennui abyssal. Certes le premier tiers du film est plutôt pas mal (l'Italie, avec sa gastronomie et sa chaleur si communicatives), mais tout le reste est d'une platitude peu commune et d'un intérêt inexistant, surtout en VF, où Javier Bardem se voit affublé d'un accent pas possible. Accent qui nous arrachera nombre de sourires ironiques, ce qui n'est pas si mal pour un film comme ça. 

Allez un peu plus de gaieté avec "Benda Bilili", un véritable coup de poing. Ce documentaire sur le quotidien d'une troupe musicale composée en grande partie d'handicapés, est une merveille. Une leçon de vie de la part de personnes qui n'ont presque rien, mais qui ne s'apitoient à aucun moment sur leur sort, et qui au contraire en nourrissent leur art, et de quelle manière. D'entendre le jeune Roger jouer de son instrument (Satongue) fut sans doute l'un des moments de cinéma les plus mémorables de 2010. "Rudi et Corsi" en coup de poing ? Oui, car je ne m'attendais absolument pas à ça. Quel dépaysement ! Autant dans la mise en scène (dépouillée de tout artifice et qui fleure bon les années 70, si ce n'est 80... et puis non, c'est inclassable), que dans le jeu d'acteurs (Gael Garcia Bernal et Diego Luna qui sont magnifique pour le premier et hallucinant (si, si) pour le second), que dans cette histoire hautement improbable, mais tellement rafraîchissante.

Ceux qui ont vu les recents "Michael Clayton" et "Julia" savent que Tilda Swinton avait tout d'une grande. Chose que les heureux spectateurs de "La plage", "The war zone" ou encore "Adaptation" ont confirmation à chacune de ses apparitions. Dans "Amore", Dame Tilda Swinton parvient à nous surprendre car elle atteint des degrés insoupçonnés dans son jeu et dans le fameux langage du corps. Dans "Amore" chaque regard, chaque pas, chaque mouvement de corps évoque autant que dix phrases. C'est du grand art, qui plus est magnifié par la mise en scène tout en volupté et virtuosité de Luca Guadagnino.

Dans un autre genre, mais tout aussi réjouissant en terme de plaisir, j'ai eu un petit coup de coeur pour le dernier Alexandre Aja, j'ai nommé "Piranha 3D" parce que c'est fun, super drôle, très sexy (Prends en de la graine Zach Snyder, toi et ton "Sucker Punch") avec une Kellu Brook divine, gôre à souhait, et que c'est tout ce qu'on demande à ce genre de film. Autre coup de coeur "Trop loin pour toi" avec le couple Justin Long - Drew Barrymore qui fonctionne toujours aussi bien. Une comédie romantique qui m'a beaucoup fait rire et qui oublie (comment ont-ils pu ?) de prendre le spectateur pour un con.

Et dans la case des films plus ou moins décevants, mais qui ne sont pas à jetter, nous retrouvons "Be Bad" où Michael Cera tente une subtile métamorphose dans son jeu, mais dans un film un peu trop inégal pour marquer des points. "Copains pour toujours" était sympa à regarder avec quelques bons fous rires, mais scénario et mise en scène trop légers au vue des promesses offertes par un tel casting. Dommage. "The Town" m'a beaucoup fait pensé à "Heat". Et s'il reste un bon film, la comparaison avec ce monument qu'est le "Heat" de Michael Mann, fait mal, très mal. "Cyrus" est une sorte d'Ovni, entre la comédie dramatique et la comédie pure et dure. Le film oscille sans cesse entre ces deux eaux et même si ça reste intéressant ça laisse un peu perplexe. "Hors la loi" de Rachid Bouchareb mérite d'être salué de part le fait qu'il arrive à bien reconstituer un contexte historique délicat,  et mérite d'être critiqué de part sa narration qui souffre de longueurs inutiles et de son trio d'acteurs tout sauf au diapason. Et "Wall Street 2", ou une autre suite inutile. Car si c'était louable de tourner un suite à son excellent film à la suite de la crise financière qui a touché l'économie mondiale, Oliver Stone ne nous apprend rien de plus et ne fait qu'effleurer les effets de cette fameuse crise. Et d'ailleurs ce qui manque à ce film pour être vraiment bon, c'est la patte et le talent d'un réalisateur, tout ce qu'Oliver Stone n'est plus.

http://www.stunf.it/wp-content/uploads/2010/07/TildaSwinton-IoSonolAmore.jpg    http://1pic1day.com/wp-content/uploads/2011/01/Kelly-Brook-Piranha-3d-2010-dvdrip-500x318.jpg

 

Octobre :

Pour le mois d'octobre, on va commencer fort, on va évoquer un film qui n'a laissé personne indiffèrent. Il s'agit du dernier né de Gregg Araki (l'auteur de "Myterious Skin"), un OCNI nommé "Kaboom". Un film qui à partir du postulat de la mixité de la sexualité, nous entraîne dans un total mélange des genres. Mélange entre comédie, satire, fantastique, mystique, voire même épouvante. Une véritable oeuvre de prospection et il faut aussi le dire de "grand n'importe quoi" qui est soit jubilatoire soit franchement désolante. Quoi qu'il en soit ce fut sans doute le coup de poing le plus original et le plus barré de cette année 2010. Plus classique comme claque, quoi que dans la case "coup de poing" il n'y a pas de place pour le classicisme, il y a eu "Laisse moi entrer", le remake du suédois "Morse" (d'ailleurs il serait tant que je regarde le blue-ray du film qui traîne à la maison depuis un moment), si je reprends mes propres mots "Ce film est magnifique par sa mise en scène, profond par son scénario, et troublant par son interprétation. Autrement dit, c’est un excellent long métrage". Une oeuvre remarquable et marquante, surtout pour un remake. Next on the list "Very bad cops" titre français à la c** pour une excellente, je dis bien excellente comédie de son vrai nom "the other guys". Ce Truc est à mourir de rire, les acteurs y sont en pleine forme, la réalisation est rythmée et le scénario regorge d'idées originales, qui feront à coup sûr de ce Truc, un objet culte. Mention spéciale (encore une fois) à Samuel L. Jackson et Dwayne "the rock" Johnson. Ils ont5 min de présence à l'écran, mais c'est tellement mémorable que rien que d'y repenser j'en rigole encore. 

Passons ensuite un petit coup de gueule à deux films qui avaient en quelque sorte tout pour réussir et plaire, mais qui se perdent en route pour différentes raisons. Le premier est le troisième de Guillaume Canet "Les petits mouchoirs". Dans sa direction d'acteurs et dans sa réalisation Canet est un maître. On s'identifie automatiquement à ses personnages, on délire, on pleure, on s'étonne avec eux et pas une seule minute on ne s'ennuie. C'est en tout cas ce qui se passe pendant les 90 premières minutes. Les derniers instants du film laissent place à une morale et un sentimentalisme insupportables. Et on a beau dire mais la fin d'un film est primordiale quant au sentiment général que ce dernier laisse. Ce qui est vachement dommage aux vues des promesses soulevées. Autre déception "The American" avec Georges Clooney. Belle initiative de la part de Georges de tourner dans cette production italienne. D'ailleurs ce film est très beau, très stylisé. Problème, l'histoire est vide, les personnages ont une présence visuelle mais aucune profondeur. Dès lors "The American" n'arrive à nous offrir qu'ennui et détachement. 

Pas aussi décevants que les coups de gueule que je viens de pousser, mais deux films sortis en octobre, m'auront tout de même laissé un sentiment mitigé. Léger coup de mou chez Woody Allen avec son  petit dernier "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu". En effet ce film rappelle tant d'autres de ce bon vieux Woody, qu'on ne peut s'empêcher de noter le manque d'originalité et la répétition. D'autant plus que son dernier film est assez inégal. Pour preuve l'interprétation impeccable, voire réjouissante d'une bonne part de la distribution, Naomi Watts en tête et les errements fadasses du reste du casting Antonio Banderas en tête. Dans un autre registre je citerai "Tout va bien... The kids are all right" (bravo au distributeur français pour ce titre franco-anglais qui fait bel effet). Le casting est impeccable, l'histoire est des plus intéressantes avec des notes d'originalité et d'impertinence assez bien senties, la narration est idéale. Dès lors, quelle déception quand le film faiblit dans sa dernière partie pour tomber dans un "conformisme" totalement évitable. Grand dommage.

Alejandro Gonzales Innaritu s'est séparé de son scénariste fétiche (Guillermo Arriéga pour ne pas le citer) et dans "Biutiful", on le ressent. Comment ? La finesse et la souplesse de narration qui faisaient merveille, même (ou surtout) dans des histoires à plusieurs niveaux et assez complexes, sont manquantes. Mais en se concentrant sur une histoire moins intense que dans ses précédents films, mais tout aussi profonde, Innaritu brille de talent. Car c'est une oeuvre formidable que son récit sur la paternité, l'amour, la différence, le partage, le pardon, la rédemption, etc, etc... C'est fort, très fort et c'est mon coup d'éclat du mois d'octobre.

En octobre, j'ai également eu de véritables coups de coeur. Coup de coeur tout d'abord pour "Elle s'appelait Sarah". Car c'est tout simplement un film qui transporte, en nous faisant voyager dans l'espace (la france entière, l'europe, les US) et dans le temps (la geurre, l'après guerre et aujourd'hui), un film qui instruit, l'horreur du Vel d'Hiv n'aurait pas pu être mieux raconté avec une absence totale de sentimentalisme et de pathos et la reconstitution des faits et des lieux est remarquable de rigueur, et enfin c'est un film qui émeut, car comment rester de marbre devant le destin de Sarah, d'autant plus que c'est à travers les yeux de Kristin Scott Thomas (merveilleuse Kristin) qu'on l'accompagne. Autre coup de coeur, pour à peu près les mêmes raisons l'émotion en plus feutrée et l'instruction en plus soutenue, "Venus Noire" d'Abdelattif Kechiche. Une chronique du passé qui à travers ses vestiges remet grandement en perspective nos errements présents. Et de quelle manière ! Coup de coeur également pour David Fincher et son "The social Network". Je n'ai pas été aussi emballé que la presse spécialisée, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder ce film, mené de main de maître. J'ai surtout été très touché par la prestation d'Andrew Gardfield, assez émouvant dans ce film.

Et on va finir avec une petite note de fraîcheur en parlant de "Moi, moche et méchant". Un film que j'ai regardé par hasard et qui se regarde finalement sans déplaisir, car assez original, assez drôle, assez rythmé. S'il manque légèrement d'impertinence c'est certainement qu'il était à la base réservé aux plus jeunes. Sympa.

 

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Novembre :

Un film m'aura particulièrement marqué en ce mois. Un film d'une originalité tellement folle, que c'est le dernier en date qui m'ait donné l'envie d'écrire un article unique (en solo, je précise). Ce film c'est "Burried" et c'est une pépite. Pas uniquement grace au concept, certes audacieux mais assez sommaire (un homme dans un cercueil), mais surtout parce que cet excercice de style est mené avec brio jusqu'à son terme. Là où certains auraient épuisé le filon et ennuyé l'assistance au bout de 5 min, Rodrigo Cortés avec son scénario et ses angles de vue crée une ambiance qui capte l'attention et ne la relache jamais. C'est superbe.

Au rayon des bonnes nouvelles, "Mother and Child" aura été un formidable coup d'éclat. Avec ce film, c'est un tourbillon de sentiments qui nous envahit pendant plus de 2h. Certes par moment le trait est un peu forcé, mais la présence d'une Naomi Watts dans un très beau rôle, qui joue avec une belle finesse (et un jolie minoi, n'est ce pas Idy) ainsi qu'un final qui est joyeux tout en prenant à contre-pied le happy-end classique, fait de "Mother and Child" un film magistral. Un des très bons moments de cette fin d'année.

Dans mes autres coups de coeur, on retrouve ôh surprise un film de Naomi Watts. Gemma Arterton aura marqué le premier semestre 2010, en se révélant, Naomi aura été la sensation de la fin de l'année, en nous faissant découvrir toute l'étendue de sa palette d'actrice. Donc dans le film que j'évoque, et qui au passage se nomme "Fair Game", on découvre un aspect géopolitique au conflit irakien, à travers l'histoire de cet agent du renseignement dont la couverture est plombée par ses hierarchiques, et ce au plus haut niveau. Comme tous les films traitant de l'Irak, c'est encore une fois d'un grand intérêt, avec un éclairage et un angle différents à bien des égards. L'autre coup de coeur parle également beaucoup de politique tout en étant largement politiquement incorrect. Dans "Le nom des gens", les faits de société sont traités avec une belle originalité, qui en rend le propos des plus pertinents. L'interpretation de Jacques Gamblin (tout en finesse) et de Sarah Forestier (dynamique, espiègle et hardie à souhait) culmine si haut que ça ne pouvait que porter ce film vers les mêmes cieux. 

Pour avoir lu le livre peu de tant avant la sortie du film, j'ai été quelque peu déçu par "L'homme qui voulait vivre sa vie". L'histoire, si elle est  bien résumée, laisse de coté nombre de détails interressants de l'ouvrage. Certes, c'est une constante dans toute adaptation que de s'affranchir d'une partie de l'histoire, pour se concentrer sur l'essentiel et essayer de dépeindre l'ambiance. Mais c'est toujours dommageable de voir ce que ça donne au final, lorsqu'on a une idée très claire de ce que ça aurait du donner. Raison pour laquelle les meilleures adaptations sont celles qui se sont faites complétement réapropriées. Car malgrè le bémol évoqué, il faut reconnaitre que le film arrive assez bien à retranscrire l'ambiance du livre de Douglas Kennedy. Et qu'à défaut d'être transcendant, ça n'en reste pas moins une oeuvre qui se regarde sans déplaisir. Là ou le bât blesse vraiment c'est sur la fin, quand justement les auteurs choisissent de s'éloigner de l'histoire original. Trop vite fait, trop mal fait, incohérent par rapport à ce qui précède, ou tout simplement déception de la part d'un lecteur ayant adoré "L'homme qui voulait vivre sa vie" (le livre), dans son intégralité et plus particulièrement le final audacieux et pertinent, donc deception devant cette fin de cinéma qui était à mon sens hors-propos ? Allez savoir. En tous les cas tout cela est bien dommage. Je ne parlerai de pas de "RED" qui se regarde (sans déplaisir) et qui s'oublie (sans mal) et où on nous présente un acteur (en l'occurence Morgan Freeman) comme faisant parti des premiers rôles, alors que ce dernier n'apparaît que 10mns à l'écran. Rageant. Je ne parlerai pas non plus de Harry Potter 7.1 qui souffre du découpage du livre éponyme en 2, car la première partie du tome 7 peut être d'une lenteur et d'un ennui inimagineable. De ce point de vue le film est assez fidèle au livre, sauf que vu qu'il ne s'y passe rien ou pas grand chose, on s'ennuie en regardant le film. Ce qui est recevable pour les chapitres introductifs d'un roman, mais tout juste accceptable pour un film de plus de 2h.

Et on va finir ce mois par un mauvais, très mauvais film. Une sorte de remake de "Heat" à la sauce T.I. Pour ceux qui ne le connaissent pas T.I est un excellent rappeur de la scène U.S, en provenance du sud, à tel point qu'il s'est auto surnommé "the king of the south". Donc le film dont je parle s'appelle "Takers" et T.I donc en est le producteur et un des principaux interprètes. L'histoire est simple : "une bande de braqueurs de haut vol, soudée et unie, se voit proposer un dernier coup des plus juteux. Sauf que tout ne tourne pas exactement comme prévu". Que du classique me direz-vous ? Certes (oui je sais, j'adore utiliser la locution "certes". C'est devenu "mon" petit tic), mais au rayon ratages, "Takers" réussie tout. Tout est complétement raté et on sent la mythologie et l'imaginaire Gansta-RAPiennes dont T.I est un représentant forcené (regardez ses clips) et qu'il a sans aucun doute voulu insuffler au film avec sa casquette de producteur. Il n'aurait pas du. Musicien talentueux, acteur médiocre et producteur (de film) nullisime, voilà pour toi T.I. Car avoir Idriss Elba (The Wire), Michael Ealy (Sleeper Cell), Zoe Saldana (Avatar), Marianne Jean Baptiste (FBI Portés Disparus) et dans une moindre mesure Matt Dillon, Hayden Christensen et Paul Walker, en guise de casting et pondre un film pareil, je te le répète, c'est NUL.

 

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Décembre :

Commençons ce dernier mois de l'année avec "Machete". Je me souviens encore du film de Robert Rodriguez "Grindhouse : Planet Terror" (du grand n'importe quoi dans le bon sens du terme, soit dit en passant) dans lequel on voyait le personnage de Machete apparaître dans une fausse B.A. C'était à mourir de rire et le buzz créé s'est conclu par un long métrage. Et même si ce film peut paraitre décousu ou léger au niveau de l'intrigue, il n'en reste pas moins une oeuvre qui mêle humour et violence décomplexés, irrévérencieux et sans nul doute borderline. Une pure réjouissance pour tous les amateurs du "grand n'importe quoi" cinématographique.

J'ai beaucoup aimé le dernier Dysney "Raiponce". Ca m'a rappelé mes jeunes années. "De vrais mensonges" a été très sympa à regarder. Le casting est parfait, l'écriture un pur bijou, dommage que la mise en scène soit un peu plan-plan. Quant au film "Les émotifs anonymes", que je n'ai d'ailleurs pu voir qu'en 2011, ce fut un véritable coup de coeur. Et là, contrairement au précédent, la mise en scène est enlevée et donne la part belle au duo Benoit Poelvoorde et Isabelle Carré. Ils sont formidables et Isabelle Carré est décidément une actrice de composition remarquable. Je ne me souviens pas de l'avoir vu jouer deux rôles de la même façon. Et que dire de "Potiche", la nouvelle pépite de comédie à la sauce François Ozon.

J'ai un peu moins aimé "Love et autres drogues", la faute encore une fois à une mise en scène en manque d'idées et non pas au duo Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway qui forme un très joli couple. Idem pour "Les 3 derniers jours", remake de "Pour Elle" de Fred Cavayé, qui tout en étant plus riche scénaristiquement que l'original, est bien moins rythmé et tendu. Et la comparaison avec Vincent Lindon fait mal à Russel Crowe (qui l'aurait cru) et je ne parlerai même pas de ce que Diane Kruger met à Elizabeth Banks.

Pour parler de deux films qui ne sont pas loin du chef d'oeuvre, je vais recycler mes mots de l'époque car aujourd'hui, je n'arriverai pas à trouver mieux : "Megamind" : Ce film est un contre-pied constant à tous les codes du genre. C’est de l’inattendu à chaque scène. Et à chaque fois qu’on pense retomber sur nos pieds, ça redécolle dans le génial. A voir à tout prix.

"A Another Year" : J’admire beaucoup Mike Leigh, car il arrive toujours à sublimer ses acteurs, surtout ceux qui d’habitude restent en arrière plan. Comment fait-il ? Eh bien ils filment leurs visages. Et en faisant cela, il en extirpe tellement d’humanité, que c’en est bouleversant. Dans son précédent opus on (re)découvrait Sally Hawkins. Dans “Another Year“, place à Lesley Manville (Exceptionnelle). Place donc à un film, bien écrit, très drôle, bien ancré dans le réel et qui met en parfaite opposition le bonheur domestique et la détresse de l’esseulé.


L'heure est afin arrivé de boucler la boucle. Décembre sonne le glas de cette année 2010, et comme c'est généralement le cas, il n'aura pas eu de réels chefs d'oeuvre en ce dernier mois de l'année. Des bons films, oui, voire même des très bons, mais pas celui dont on se souvient encore 6, 7 mois après et qui aura été tellement marquant, que son souvenir esquisse au minimum un sourire en coin de lèvre.

 

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Quoi qu'il en soit 2011 est là et bien là (à l'heure où j'écris ces lignes 4 bons mois se sont déja écoulés) et si elle n'est, ne serait ce que 2 fois moins riche que 2010, on pourra encore se targuer d'avoir eu une grande année de cinéma. Car à présent je m'en rend compte, l'année passée aura été exceptionnelle en terme de coups de poing, coups d'éclat et coups de coeur et que dire de plus que tout cela m'aura rendu bien heureux.

 

Vive le cinéma, vive la vie qui l'inspire.

 

A bientôt.





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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 20:30

 

Je viens de poster mon top ten de l’année et je me suis rendu compte que c’était sans doute un peu insuffisant. En effet même si ce classement résume bien mes grands moments cinématographiques de l'année passée, il est loin d’être exhaustif et oublie un peu le contexte particulier dans lequel nous sommes placés et qui parfois altère un peu les jugements et les perceptions.

2010 a été riche (en tout). Il y a eu des coups de cœur, des coups d’éclats, mais aussi des coups de mou et coups de gueule, et je n’oublierai surtout pas les coups de poing, dont certains puissamment assénés.

Cette rétrospective va donc se faire de façon chronologique, et il n’y a pas de mystères, on va commencer par le mois de Janvier.

        

Janvier :

De façon générale, c’est le mois de l’année qui m’a laissé les meilleurs souvenirs. Pour vous dire ce n’est qu’en revoyant la liste des films vus, que je me suis rendu compte que j’avais néanmoins été le spectateur malheureux de quelques fausses notes. C’est quand même dingue comment les bons souvenirs supplantent (et de loin) les moins bons. Je me souvient encore de toutes les chansons de “La princesse et la grenouille“, alors que dans ma tête “Mr Nobody“ n’est qu’un lointain (et quelconque) mauvais film, vu il y a très(très) longtemps.

Revenons-en à ce mois donc qui m’a donné beaucoup de plaisir car des coups de cœur j’en ai eu à la pelle. Pêle-mêle : “Bright Star“, “Sûmo“, “Agora“, “La princesse et la grenouille“ et “City Island“ m’auront tour à tour ému, intéressé, envoûté, enchanté et tordu de rire. “Gainsbourg, Vie héroïque“ aura été surprenant, un coup de poing bien là où il faut avec son univers génial et inclassable. Un peu comme l’était Gainsbourglui même. Mais en guise de claque, j’en ai reçu 2 grosses en ce mois de janvier. L’un venait d’un film sud-coréen (rien de surprenant) j’ai nommé “Mother“, l’autre c’est le second film de l’auteur de “Juno“, il s’agit de “In The Air“ qui m’a ravi et emporté loin, très loin dans mes réflexions. Un mois inoubliable, mais qui a tout même compté des films décevants et tout sauf mémorables. J’avais déjà évoqué “Mr Nobody“ qui m’a beaucoup déçu, mais il y a également eu “A Serious Man“, un film auquel je n’ai rien compris, et dans une moindre mesure “Le Livre d’Eli“, une série Z qui a eu le tort de compter Denzel Washington à son générique et que dire d“Invictus“ très loin des standards auxquels Maitre Eastwoodnous avait habitué. Car le problème avec ces légendes vivantes et hommes de grand talent, c’est qu’ils sont (et seront) toujours attendu au tournant. Et ce qui semble être un léger accident pour Eastwood, est devenu monnaie courante pour Denzel. A part ses deux réalisations, ça fait un petit moment qu’on ne l’a vu dans un film digne de ce nom.

                

Février :

Ce mois, on a eu droit au retour (devant la caméra) du héros des “Lethal Weapon“ (L’arme fatale), du réalisateur de “Braveheart“, de l'homme qui a osé "La passion du Christ" et "Apocalypto". Mel Gibsonrevenait donc aux affaires dans “Hors de contrôle“, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit d’un retour mitigé. La faute à un film qui hésite entre deux styles : le film policier pur et dur et le Vigilante. Du coup on s’ennuie beaucoup dans la première partie avant que ça ne décolle vraiment bien (quand le coté Vigilante prend le dessus). Déçus, j’ai également été par deux autres poids lourds. Le “Lovely Bones“ de Peter Jackson se perd un peu dans la narration et dans sa représentation de l’au-delà. Le “Shutter Island“ de Scorsese est un très bon film avec un excellent Di-Caprio, mais bémol, on ne retrouve nul part la patte du maître. Cette patte qui fait toute la différence.

Un gros coup de gueule pour le plus mauvais film que j’ai vu en 2010 : “Thérapie de couples“. Le casting était intéressant, le film est vide. Un peu moins nul, mais pas non plus des foudres de guerre, “Valentine’s Day“ sympa mais TROP gentillet, “Une exécution ordinaire“ une tombée dans les travers du cinéma français, et “Wolfman“, pas mauvais, mais qui loupe certaines scènes et bâcle certains points du scénario.

Mais Février aura néanmoins été sauvé par de véritables coups de cœur. J’ai pris beaucoup de plaisir avec le “Sherlock Holmes“ de Guy Ritchie. Jude Law m’y a enchanté et Ritchie fait preuve d’un réel brio dans sa mise en scène avec un tempo endiablé. “Lebanon“ avec son parti pris de mise en scène (inédit) est une belle leçon de cinéma. “Fantastic Mr Fox“ un moment de pur bonheur, un film d’animation comme on en a jamais vu, original et ébouriffant. “A single man“, un très joli 1erfilm signé Tom Ford, sans prétention, et esthétiquement impeccable.

La palme des coups d’éclat revient à deux films. “Brothers“ de Jim Shéridan brosse un portrait de famille interrogateur, émouvant, bouleversant. Il offre à Tobey Maguire et à Natalie Portman, leurs premiers vrais rôles d’adulte. Un grand moment de cinéma. “I love you Phillipe Morris“ est également un grand moment de cinéma pour 3 raisons. La 1ère étant son scénario d’une originalité peu banale. La 2nde la mise en scène enlevé des réalisateurs qui mêle savamment moments d’humour et d’humeur à un rythme assez fou. La 3ième, c’est Jim Carrey qui brille de mille feu dans le rôle de cette homme “bigger than life“.

                Mars :

Ah, enfin, enfin un film (un vrai) avec Nicolas Cage. “Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle Orléans“ est un film démesuré, mais démesuré comme seul le comédien de “Sailor et Lula“, “Arizona Junior“, “Adpatation“ et “Leaving Las-Vegas“ pouvait bien y figurer. Un retour (inespéré), un comédien qui retrouve la grâce, et qui fait un peu oublier les mauvaises blagues "Ghost Rider", "The Wicker Man", "Bangkok Dangerous", "Next" ou encore "Prédictions" (Waouh, y'en a eu des galéjades). Seul bémol du film, des libertés douteuses et un manque de rigueur sur plusieurs points, mais reste l’ambiance, oh combien captivante. En Mars est également sorti sur les écrans un film percutant et oh combien saisissant sur un univers et une réalité qui fait souvent l'actualité, mais dont les coulisses et le fonctionnement sont très peu connus. "La révélation" ou "Storm" en VO vous emporte 100 min durant, et vous laisse avide de questions... de bonnes questions. Révélation également avec cette jeune actrice qui monte (encore une britannique), j'ai nommé Carey Mulligan (déjà présente dans "Brothers"). Dans "Une Education", elle est incroyable de naturel, de candeur et de force. Autre registre, la comédie "Tout ce qui brille" m'a offert de bons moments de rire et des échanges savoureux avec mon détracteur et grogneur préféré (il se reconnaitra).

En Mars j'avais oublié que j'avais vu une autre bonne blague, celle de Richard Berry, une dénommée "L'immortel". "Fleur du désert" n'était pas terrible, mais dans ses 5 dernière minutes, il parvient à dénoncer cette horreur qu'est l'excision. Et par la même prouve l'incroyable impact des images, qu'elles durent 5 mins ou 4 heures. "Les chèvres du pentagone" était censé me faire hurler de rire. Il a reussi à me tirer 2 sourires et 1 tonne de baillements. Quant à "The ghost writer", je n'ai pas du tout compris l'énorme engouement qu'il a suscité (surtout au niveau de la presse spécialisée). C'est un bon film, mais ça m'a plus fait penser à un téléfilm qu'à un "Chef d'oeuvre". 

Dans la case "Coups de mou", c'est à dire les films qui ont du bon et du moins bon, je mettrai "Chloe" avec Amanda Seyfried, ancienne révélation qui devient de plus en plus confirmation, mais aussi une Julianne Moore en assez bonne forme. Je mettrai également "Crazy Heart" avec un grand (très grand) Jeff Bridges et une petite apparition de Colin Farrel (je parlerai un peu plus du bonhomme plus loin). Et enfin "Alice au pays des merveilles" pour l'univers visuel de Tim Burton à défaut d'y avoir retrouvé son ambiance funèbre.

Des "Coups d'éclat", mars m'en a offert 3. Il s'agit tout d'abord du dernier film de Fatih Akin, "Soul Kitchen"qui ne m'a pas beaucoup fait rire (dommage), mais m'a nourri de musique, de très bonne musique. Ensuite il y a eu "Precious", une plongée vertigineuse dans le quotidien cauchemardesque d'une jeune fille, qui scucite l'espoir, car elle continue malgrè tout de rêver. Ce film renferme sans doute la scène la plus insuportable que j'ai pu voir en 2010. Et pour finir, sans doute la meilleure comédie romantique de 2010, "L'Arnacoeur", porté par un excellent casting, un très bon scénario et un rythme divertissant au possible.

Ainsi donc se termine ce premier trimestre de l'année, et quel trimestre. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de bons films, et très peu de deceptions.

Avril :

Avril a toujours une saveur particulière pour moi. C'est le mois de l'année où mes sensations, émotions ou angoisses atteignent des extrèmes. En ce sens Avril 2010 aura été genereux avec moi, très genereux même. 

Concernant le cinéma, ça a été en quelque sorte l'extase. Cela faisit bien longtemps que je n'avais pas eu autant de FUN dans une salle obscure. Et tout le mérite en revient à cette merveille nommée "Kick Ass". Vous rentrez dans une salle de cinéma, certain d'en ressortir content, satisfait ; et parfois, très rarement, il arrive que vous en ressortiez béat, radieux, heureux tout simplement.  "Kick Ass" aura été synonyme de Plaisir.

Dans un autre genre, j'ai également beaucoup apprécié la nouvelle collaboration Damon-Greengrass. Une valeur sûre, du même acabit que le duo DiCaprio-Scorsese, l'aspect politique en plus. Avec "Green Zone", ces deux artistes "engagés" nous offrent un thriller politique nerveux et efficace, le spectacle en plus. Encore une oeuvre majeure sur la guerre en Irak.

Après l'Irak, j'a pu me rendre chez les voisins. Un autre conflit, un autre genre, une autre réalité : Palestine - Israël. Avec "Ajami", c'est une autre facette qui nous est présenté. Beaucoup de choses ont été dites et filmés sur les palestiniens et les israëliens. Des histoires diverses et variées ont été racontés. Et "Ajami" nous prouve encore une fois qu'il y a toujours, et tant à dire. "Ajami" recelle mille facètes, mille réalités, mille vies. Des vies belles, genereuses, prometteuses, mais qui semblent s'acheminer inexorablement vers le vide.

Et même si un sentiment général d'alegresse prédominait en avril, de grosses deceptions ont pointé le bout de leur nez. Je vais commencer par une grosse, grosse, très grosse daube : "Le choc des titans". Pour un choc ça en était un. Une 3D inexistante, un scénario inexistant, des acteurs inexistants, une mise en scène inexistante ; le néant total. Enfin pas tout à fait, parce dans ce film il y a tout de même Gemma Arterton, et que la présence de cette petite perle anglaise vaut le détour. Gemma aura decidèment marqué de son sceau 2010, on reviendra dessus plus loin. "Comme les 5 doigts de la main" d'Alexandre Arcady n'est pas une daube au sens premier du terme, mais plutôt un film anti daté. Ca rapelle beaucoup le cinéma des années 80 accompagné de beaucoup de maladresses. Maladresses dans les dialogues, dans la mise en scène et dans la narration. Un film très déphasé, qui semble hors sujet.

Deceptions encore, mais dans une bien moindre mesure : "Dear John", une comédie romantique assez interessante, qui manque d'originalité dans la mise en scène et comporte des maladresses, mais que le couple Channing Tatum - Amanda Seyfried (surtout elle) rend assez smpathique. "My own love song" est interessant si on aime les numéros d'acteurs. Car la dedans, Forest Withaker et Renée Zellweger s'en donnent à coeur joie. Ils sont bien, ils sont bons, mais ils cabotinnent à fond. Et en dehors de ça, il n'y a rien  ou pas grand chose ; dommage. "Adele Blanc-Sec", le dernier né de Luc Besson se regarde sans déplaisir. Il y a de très bonnes choses comme l'humour et le personnage d'un Gilles Lelouche méconnaissable. Il y a également des decepetions, comme ce manque de rythme et Louise Bourgoin qui peine à incarner pleinement ce personnage de BD haut en couleurs.

Et enfin on va terminer ce plaidoyer sur Avril avec deux bonnes notes. Deux bonnes surprises qu'auront été : "Gardiens de l'ordre" et "Tête de turc", première réalisation de Pascal Elbé. Ce dernier film n'est pas parfait car un peu timide sur les bords, mais on y retrouve une réel talent de mise en scène et une vraie maitrise dans la direction d'acteurs. Un essai qui sera sans aucun doute transformé. Et donc "Gardiens de l'ordre", avec un Fred Testot (Omar & Fred) très convaincant, une Cécile De France égale à elle même et une réalisation nerveuse, tendue, violente et efficace à souhait.

Mai :

Pas fameux le mois de mai. D'ailleurs je me rappelle que son top 5 ne comportait qu'un film, mais quel film... "Dans ses yeux", ou son titre original que j'adore "El Secreto De Sus Ojos" est une oeuvre magnifique. Je me rappelle exactement du contexte dans lequel je l'ai vu. C'était à Rouen, j'avais terminé tard (19h c'est tard pour moi). J'étais légèrement fatigué et je me suis dit qu'un petit ciné serait reposant avant de prendre la route. Donc direction l'UGC Ciné Cité de Rouen et pas d'autre choix que ce film, que je gardais dans un coin de ma tête depuis que j'estimais qu'il avait "volé" l'oscar du meilleur film étranger à mon poulain "Un Prophète". Dans une salle de 300 places, la séance de 20H, un mercredi jour de sortie ciné, nous sommes 4 dans la salle. Intérieurement je suis content, je me dis que ce n'est pas plus mal et que je vais faire une très bonne sieste. Le film démarre donc, je m'installe confortablement dans mon fauteuil (dans cet UGC les fauteuils sont super douillets et idéals pour les grandes pattes). J'attends que Morphée, aidé de ma fatique fasse son oeuvre. Au bout de 2 mins, ma fatigue disparaît subitement et Morphée me pose un lapin (inhabituel). La suite ce sont plus de 2h d'un plaisir visuel et emotionnel remarquable. Je viens de voir un chef d'oeuvre et le plus beau c'est que ça m'est arrivé presque par hasard. Ce soir là j'aurai regagné ma maison aux environs de minuit, je me serai couché une 1/2 heure plus tard, mon reveil aura sonné à 6h pétantes, que ce plaisir ressenti des heures auparavant sera toujours présent, et à l'heure où j'écris ces lignes, rien que d'évoquer cette soirée, rien que de revoir dans ma tête des images de ce film, l'émotion rejaillit.

Alors vous me pardonnerez si après cette expérience, oh combien plaisante, je n'évoque que très brièvement les "autres" films du mois de mai. Car mis à part le plaisant (à regarder) "L'élite de brooklyn", un thriller plutôt interessant, il n'y aura eu que des deceptions. "Robin des Bois" ? Déception ! "Greenberg" ? Deception ! Life during wartime ? Incompréhension ! "Iron Man 2" ?? Grosse Deception !! et enfin "Le plan B" ??? Ca ne vaut même pas la peine que j'en parle.

Et je vais finir par un film que j'ai vu mais que je n'ai pas eu le courage de chroniquer : "Ames en stock". Il s'agit d'un film independant avec Paul Giamatti (encore une fois très très bon), qui parle du commerce des âmes (????) et qui m'a laissé très perplexe. Jusqu'à présent je ne sais quoi en penser, alors vous imaginez bien que j'aurai été incapabe d'écrire plus de 3 lignes la dessus. Néanmoins il vaut le détour, pour comment dire... le dépaysement.Juin :

Hein, bizarre... Quand j'interroge ma base de données, celle-ci me dit que je n'aurai vu qu'un film au mois de Juin : "L'agence tous riques" (film sympa, bourré de scènes d'actions spectaculaires, mais farfelus, au scénario vide, et qui s'oublie aussitôt sorti de salle). Mais en creusant un peu, tout ça paraît logique, surprenant, mais logique. Le mois de Juin ça aura essentiellement été des voyages avec les amis et des WE passés en famille. So No Time for Entertainement.

Mais en creusant encore un peu plus, je me rend compte qu'il y encore quelques petites choses qui se cachent derrière. Le mois de juin aura été le mois de mes très chers "Tributaires". Marième K s'y sera collé dès le mois de Mars avec un pic à 2 contributions en ce mois de juin. Idrissa aura posté son premier tribut. Et mes chers amis n'auront pas chomé, puisque... Ah non, finalement, ils se seront lassés car depuis ce mois de Juin, plus de nouvelles LOL.

Et  d'ailleurs, en parlant des tributs de cette chère Marième K, je suis également allé voir un film qu'elle a chroniqué : "Prince of Persia". J'avais peur que cette adaptation de jeu vidéo soit du même acabit que ses devancières, à savoir une oeuvre proche du ridicule. Mais force est de constater que "Prince of Persia : les sables du temps" est un assez bon film d'aventure. Jake Gyllenhaal y est très convaincant en action hero, il y a un bon rythme, de bons acteurs, le scénario n'est pas trop mal, et cérise sur le gateau, il y a Gemma Arterton. C'est avec ce film que je suis définitement tombé sous son charme et le fait qu'elle ait continué de truster les salles obscures tout le reste de l'été, va rendre mon coup de foudre irrémédiable.

J'ai également vu "Crazy Night". Pourquoi n'en ai je pas écrit quelques mots ? Je ne sais pas. Sans doute l'avais-je déjà oublié. Cependant, il s'agit d'une comédie assez sympathique bien servi par le duo Tina Fey - Steve Carrel. J'ai vu "Trop Belle" ou en VO "She's out of my league", sympa car ça change des comédies "ado-potaches" du genre, même si ça ne vole pas très haut. Et je lance un avis, car le titre de la chanson qui passe au tout début du film, est une quête qui est resté vaine.

  

Juillet - Août :

Pourquoi jumeler ces 2 mois ? C'est très simple ! Parce qu'en juillet j'aurai vu le chef d'oeuvre de l'année, et qu'en Août j'aurai revu ce même chef d'oeuvre de l'année et que j'aurai par la même découvert le meilleur film de la decennie. Vous savez tous de quoi je parle, et on a pas fini d'en parler, j'ai nommé le grandiose, le subilme, que dis-je l'exceptionnel "INCEPTION". Un moment que le cinéma nous offre rarement, mais qu'il est bien le seul à pouvoir nous offrir. Raison pour laquelle on l'aime tant et raison pour laquelle, on lui réaffirme cet amour. Que dire de plus sur "Inception" qui n'est déjà été dit et redit. Si peu, au vu de l'enthousiasme suscité et tellement, au vu des ressorts et des secrets qu'il renferme. Pour ma part je m'arreterai là, car je suis encore en train de digèrer ce delicieux mets.

 

Après "Inception", on passe au cas Gemma Arterton. Durant le seul mois de Juillet, elle aura été à l'affiche de 2 films (4 dans l'année). Après le film d'aventure, elle se sera essayé au film noir (à l'anglaise) dans l'efficace "La disparition d'Alice Creed". Elle y fait plus apprécier sa plastique que son jeu d'actrice et la véritable vedette du film n'est autre que l'excellent Eddie Marsan, mais n'empêche, sa plastique a des atoûts non négligeables. De sa plastique il est encore question dans "Tamara Drewe" (et en même temps comment occulter le fait que cette beauté est une bombe), mais vous pensez bien que Stephen Frears ne ferait pas appel à une mauvaise comédienne et surtout ne la laisserait pas vivoter autour d'elle d'excellents interprètes (dont certains viennent du théatre), sans raison(s). Donc dans "Tamara Drewe", qui soit dit en passant est une excellente comédie, super bien écrite, à plusieurs tiroirs, et qui ne manque pas d'egratigner chacun de ses personnages, on découvre la comedienne Arterton, qui à 25 ans, fait preuve d'une incroyable maturité, et n'a pas encore fini de nous éblouir. 2010 restera à jamais l'année de son explosion.

Durant cet été, des coups de coeur j'en aurai eu beaucoup, mais je n'en citerai que 4. Le premier est un remake d'un film qui a bercé la jeunesse de tous les petits garçons de ma génération. Je me faisais un réel plaisir de retrouver "Karaté Kid", même si au fond on reste toujours méfiant vis à vis des remakes (trop de mauvaises surprises). Et là en l'occurence, les attentes auront été largement dépassés. Avec la bonne idée qu'ils ont eu de déplacer l'histoire en Chine et d'y associer ce monument qu'est Jackie Chan, ils ont réussi à concocter un très bon film. C'est plaisant, c'est marrant, c'est captivant. On ne sent absolument pas les 2h de durée du film, et on y prend beaucoup de plaisir. Mon coup de coeur suivant, c'est un film qui nous vient de Corée du Sud. Encore me direz vous. Et bah oui. Chaque film qui arrive sur nos terres, en provenance de ce pays se révèle toujours être une bonne surprise. D'ailleurs à ce propos rendons hommage aux distributeurs qui font une selection pour nous. Sélection qui s'est toujours révélée fort judicieuse. Donc le film dont je voulais vous parler, c'est "Poetry". Une ode à la poésie, à l'amour maternel, aux moeurs sociales. Une oeuvre très poignante, magnifiquement mise en scène et portée par des interprètes lunaires, à commencer par l'héroïne Yun Jung-Hee, une véritable découverte de 66 ans. Autre coup de coeur "Tournée", le premier film de Matthieu Amalric. Il s'agit d'une oeuvre d'une originalité folle, d'une richesse folle et d'une générosité folle. J'ai rarement vu des personnages aussi libérés et aussi vibrants de naturel. J'ai rarement vu un film (surtout un premier essai) aborder autant de thèmes et de points de vue différents. J'ai rarement vu un film qui m'aura offert une si large palette d'émotions. Et j'ai été enchanté que cette rareté qu'est "Tournée" est rencontré mon chemin en ce mois de Juillet 2010. Enfin en guise de dernier coup de coeur, je laisse place à "Repo Men". Un film qui est passé inapercu, et qui pourtant avait à son générique des pointures telles que Jude Law et Forrest Withaker. J'ai pris beaucoup de plaisir à regarder ce film. Un humour sans faille, une violence gore et décomplexée, un scénario assez original (même s'il patine un peu), des interprètes concernés (on voit qu'ils ont pris beaucoup de plaisir sur le tournage) et une B.O éclectique et sublime. Une très bonne surprise.

Continuons par le rayon qui fache : les petites et grosses déceptions. Il y aura eu 2 gros echecs. "Le dernier maitre de l'air" prouve encore une fois que le talent de M. Night Shyamalan est décidément en voie de disparition. Son dernier film est affligeant de médiocrité, et c'est bien là la seule attention que ce film mérite qu'on lui accorde. L'autre grosse déception, bien que moindre par rapport à la précèdente, concerne "Predators". Sans doute l'épisode le plus nul de la saga cumulée des Aliens - Predators. Les autres déceptions de cet été sont plus à caser dans la rubrique "coup de mou". On aurait pu s'attendre à beaucoup mieux, même si le résultat reste dans une certaine mesure, appréciable. Déçu par "The Expendables" car le film avait suscité beaucoup d'attente et qu'au final on a un film qui manque de rythme et de scènes d'action marquantes. Déçu par "Salt" parce que c'est un bon film d'action, au rythme endiablé, qui divertie pleinement, mais qui pêche par son scénario rempli de multiples invraisemblances. Déçu par "Une famille très moderne", car malgrè la belle complicité affichée entre Jason Bateman et le petit garçon du film, il y a trop de longueurs et surtout il y a Jennifer Aniston dans toute sa fadeur. Déçu par "L'apprenti sorcier", parce malgrè la fraicheur de Jay Baruchel, Nicolas Cage nous prouve encore son amour pour les films au scénario léger, très léger même. Déçu par "The Killer Inside Me", à cause de la formidable essence du livre qui n'est absolument pas rendue. Déçu par "Shreck, il était une fin" car même si cette épisode de cloture fait oublier la nullité du Shreck N°3, il ne renoue pas avec l'excellence que représentait les 2 premiers volets. L'aventure Shreck se referme sur une page qui est loin d'être inoubliable. Et enfin déçu par "Knight and Day", car au vu de ce qu'il y avait devant et derrière la caméra, le résultat aurait dû être vachement mieux que ça.

Et enfin, on va cloturer cet été 2010, par des films qui auront été non seulement des coups de coeur, mais surtout des coups de poing. Le dernier de Bertrand Blier "Le bruit des glaçons" prouve que cet homme est un monstre és mise en scène. Son film est bourré d'humour, d'un humour décalé et fiérement assumé. Et tout au long il relate son histoire avec des idées et des concepts dignes d'un jeune premier. Bravo Monsieur. "Ondine" le dernier film de Neil Jordan aura été la surprise du chef. Je ne m'y attendais tellement pas, que j'en garde un souvenir presque magique. Une fable superbe et entrainante, servie par un Colin Farrel definitivment Grand parmi les Grands (depuis 3, 4 ans il est l'acteur le plus solide et le plus complet de la planéte, devant DiCaprio). Et enfin le meilleur pour la fin "Toy Story 3". Là où "Shreck 4" rate ses adieux, "Toy Story 3" réussit l'exploit d'être le meilleur épisode d'une série qu'il cloture. Dans ce film il y a beaucoup d'humour, pas mal d'action, et un concentré d'émotion. Et l'on retiendra surtout cette dernière partie, car des adieux de cinéma aussi déchirants au cinéma, c'est fabuleux. Merci qui ? Merci PIXAR !

 

Fin de la première partie de l'année (voire même un peu plus LOL), et ça aura été très BON.


A suivre la seconde partie - un peu moins follichonne celle là .  


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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:59

 bobine-end-ous 

 

Il est une vérité indéniable, c’est que toute chose a une fin. Et la fin de l’aventure qu’aura été la création et l’animation de ce blog est inévitable. Mais cette fin n’est néanmoins pas (encore) à l’ordre du jour.


L’été et ses diverses douceurs n’y ont rien fait. La lassitude croissante d’un rituel bien rodé n’aura pas été fatale. Malgré de longues vacances avec un mois d’Août morne et un désert total en septembre, le blog “Ousmane & Cinéma“ reste là et demeure présent. Mais des changements s’imposent.


La rubrique “les sorties du mercredi“ prend une retraite partielle. Les critiques propres d’un film restent. Mais de plus en plus il y aura des critiques groupées des films de la semaine ou des films du mois. Ainsi plus besoin de perdre du temps à essayer de trouver des choses à dire sur des œuvres qui ne sont parfois guère inspirantes. L’article exclusif sera réservé au film “remarquable“ dans le bon comme dans le mauvais sens. La rubrique “Les Tops“ continue, elle sera mensuel, bimensuel, voire même hebdomadaire si ça en vaut le coup.


Voilà, après ces vacances “bien“ méritées (ou pas), “Ousmane et son Cinéma“ sont reparties pour un tour.  

 

 Clap-ouz

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 10:35

Comme vous le savez le cinéma & moi, c'est une histoire d'amour qui remonte à longtemps. Au début quand je regardais un film,je n'avais d'yeux que pour les acteurs et actrices. Tout ce qui vivotait autour me passait complètement au dessus du crane. En même temps, du haut de mes 5 ans, comment vouliez vous que je prenne conscience qu'il y avait un metteur en scène aux manettes, que l'histoire qu'on me racontait (qui était une fiction, donc pas une histoire vraie, chose que j'ai découverte bien plus tard) avait été écrite à partir de rien du tout ou avec comme support un matériel existant, que la musique qui passait avec le film ne provenait pas forcément de la chaîne hi-fi ou de l'autoradio, mais enregistrée sur bande son et ajoutée à l'image, que la couleur et la texture des images n'étaient pas synonymes d'un trop plein ou d'un manque de soleil, mais l'oeuvre d'un chef opérateur, etc, etc...


Ah, qu'est que j'ai pu être naïf, mais heureusement au fil des années, j'ai pu me rendre compte de l'ampleur des corps de métiers qui accompagnent et entourent une oeuvre cinématographique. Bien sur tout part d'une histoire à raconter, et en fonction de la façon dont on veut la conter, on met en place les artifices nécessaires : le casting, les décors, les costumes, les effets (visuels, sonores, spéciaux), la musique, la vidéographie, la production, le montage, etc, etc...


Vous l'aurez sans doute compris, aujourd'hui, j'ai voulu vous parler du cinéma et de la musique ; de la place que cet art bien à part et qui se suffit à lui même, peut occuper dans un autre. S'il est vrai que la musique se suffit à elle même, en est-il vraiment de même pour les films ? Certes oui, on nous a déjà proposé des films dépourvus de musique, hormis lors des génériques, et certains restent des oeuvres de très bonne facture (les films de Haneke, certains films du dogme comme "Festen"). Mais il faut reconnaître que la musique fait partie intégrante d'un film quel qu'il soit et que son absence relève toujours de l'exception. Pourquoi cela ? Eh bien, je pense que cela remonte aux origines du cinéma. A l'époque où le cinéma vivait ses premières heures, ce dernier était muet. Tout le récit était par conséquent accompagné d'une bande son indépendante, faite de bruitages et de morceaux de musique. Avec l'arrivée du cinéma parlant, cette musique est restée et elle sert très souvent à inspirer ou guider le sentiment, et presque toujours à créer l'ambiance. Et je ne parle même pas des comédies musicales, où ça chante, ça danse, ça joue (quoiqu'assez mal des fois).


Ma question dés lors est : quelle est la part de la musique dans l'appréciation que l'on a d'un film ? Un film est-il meilleur avec ou sans sa musique ? Difficile de répondre à cette question. En effet, "Le parrain" aurait-il été considéré comme l'un des meilleurs films du siècle dernier sans son thème inoubliable, "Star Wars" aurait-il été "Star Wars" sans cette musique que certains ont connu avant même d'avoir vu la saga, "Titanic" aurait-il été le plus gros succès de tout les temps sans la chanson de Céline Dion ? Je ne pense vraiment pas, et je réalise d'autant plus, maintenant que j'en parle, que c'est la musique qui permet à un film génial d'être inoubliable. Quand on se remémore un film, les premiers souvenirs sont presque toujours d'ordre musical. A quoi pense t-on quand on nous parle de films comme "Les 7 mercenaires", "Psychose", "Les dents de la mer", "Le flic de Beverly Hills" ? A leur musique.


Donc certes, une bonne musique rend un bon film encore meilleur, et aussi vrai qu'un film qui est déjà bon peut se passer de musique, un mauvais film ne pourra jamais être sauvé par une  musique, aussi excellente soit elle. Je dirais même plus qu'une musique omniprésente (jusqu'à parfois devenir oppressante) peut gravement nuire à l'oeuvre. La musique est au cinéma ce que le condiment est à la cuisine. Elle sert à relever le goût, elle ne fait pas le goût, et son trop plein tue le goût. Donc à mes amis réalisateurs qui mettent de la musique par principe et non par nécessité, je dis : arrêtez, vous êtes soûlants. A mes frères cinéastes qui savent trouver le bon style et la bonne dose de musique, je dis : bravo et merci pour tous ces bons moments.

 

Et sur ce, je vous laisse en compagnie d'une des bandes sons les plus célèbres du 7ième art ( saurez vous la reconnaître), mais uniquement si vous le désirez, je ne voudrai surement pas vous s*****.

 


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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 20:00

 

 En faisant un tour sur le blog de Didyk, alias "Celle qui blogait", je suis tombé sur ce tag plutôt sympa et j'ai décidé de la piquer (avec sa permission bien entendu).

C'est un exercice très interessant car il permet de classer nos préfèrences de façon assez diffèrente.

Eh bien sûr, on y parle de cinéma, mais pas uniquement. Aprés tout y'a pas que les films dans la vie, Non ?

Afin vous me direz ce que vous en aurez penser.


10 Livres pour m'attirer :
 
http://www.shenoc.com/ant%C3%A9riorit%C3%A9_shc020.jpg- L'étranger de Albert Camus

 - Nini la mulatresse de Abdoulaye Sadji

 - Maïmouna de Abdoulaye Sadji

 - 10 petits nègres de Agatha Christie

 - Le cid de Corneille 

 - Une si longue letre de Mariama Bâ

 - Les mille et une nuits

 - L'aventure ambigüe de Cheikh Hamidou Kane

 - L'art de la guerre de Sun Tzu

 - Antériorité des civilisations nègres de Cheikh Anta Diop

9 Séries de livres pour m'envouter
:
http://www.decitre.fr/gi/54/9782012101654FS.gif - Les aventures d'Hercule Poirot par Agatha Christie

 - Les aventures de Miss Marple par Agatha Christie

 - Le seigneur des anneaux par JRR Tolkien

 - La saga Jason Bourne par Rober Ludlum (Rien à voir avec les films)

 - La saga Harry Potter

 - La trilogie America de James Ellroy

 - Les aventures d'astérix le gaulois de la période Goscinny

 - Les aventures de XIII de Vance et Van Hamme


8 Films pour me comprendre : (Il en faudrait tellement plus)
http://www.web-libre.org/medias/affiche-films/d77e68596c15c53c2a33ad143739902d.jpg - Heat de Michael Mann

 - Le parrain de Francis Ford Coppola

 - Sueurs froides d'Alfred Hitchcock

 - De battre mon cœur s'est arrété de Jacques Audiard

 - New York - Miami de Franck Capra

 - Le tombeau des lucioles de Isao Takahata

 - La garçonnière de Billy Wilder

 - In the air de Jason Reitman

 

7 Séries pour me connaître :
 http://www.empireonline.com/images/features/50greatesttv/main/3.jpg- The Sopranos

 - The Wire

 - Racines

 - Friends

 - Mad men

 - Dragon Ball

 - Goorgoorlou

 

6 Acteurs/Actrices pour m'émerveiller :
http://www.hollywoodyesterday.com/AvaGardner576.gif- James Stewart

 - Ava Gardner

 - Marlon Brando

 - Jack Lemmon

 - Rachel Weisz

 - James Gandolfini

 

5 Chansons pour chanter :
 - A song for mama (Boys 2 Men)

 - Thugz Mansion (Tupac Shakur)

 - Crazy love (Michael Bublé)

 - Redemption song (Bob Marley)

 - Birima (Youssou Ndour)

 
4 Pays pour rêver :

http://www.benelite.com/v2/site/images/annonces/partenaires/senegal_nt.bmp - Sénégal

 - Brésil

 - USA

 - Bahamas


3 Villes pour visiter :

http://choppercharter.com/yahoo_site_admin/assets/images/new-york-city-at-night.325192353_std.jpg  - New York

 - Londres

 - Oulan Bator 

 


2 Mangas pour parler :
 
http://img.over-blog.com/500x375/1/12/23/62//Piece.jpg- Death Note

 - Monster

 

 

 

 

1 Réalisateur pour m'attendrir :
 
http://img.aujourdhuilejapon.com/media/photo/miyazaki_450.jpg - Hayao Miyazaki


 

 

 

 

 

 

Allez, à vous de jouer...

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 21:06

http://www.arte.tv/fr/content/tv/02__Universes/U3__Cine__Cinema/04-Dossiers/2010.05.02_20Miyazaki/99_20Images/Habillage_20Miyazaki/miyazaki__top__fr.jpg/3115570,property=imageData,CmPage=70.2151238.2151230.3056248,CmStyle=2151076,v=2,CmPart=com.arte-tv.www.jpg

 

Je l'ai appris sur le tard (donc un peu trop tard), mais mieux vaut tard que jamais.

La chaîne ARTE a programmé une rétrospective des principaux films de Hayao Miyazaki.

Cette rétro va du 05 au 22 avril et comprend les films suivants :

  • Lundi 5 avril à 20h35 : Le Voyage de Chihiro
  • Jeudi 8 avril à 20h35 : Mon voisin Totoro
  • Lundi 12 avril à 20h35 : Le Château ambulant
  • Jeudi 15 avril à 20h35 : Nausicaä de la vallée du vent
  • Lundi 19 avril à 20h35 : Princesse Mononoké
  • Jeudi 22 avril à 20h35 : Le Château dans le ciel

Tous ces films sont de véritables chef d'oeuvre, et c'est une véritable aubaine à saisir, autant pour les connaisseurs et admirateurs de l'oeuvre du maître incontesté de l'animation japonaise, que pour ceux qui ne le connaissent pas ou à peine.

Je conseille vivement "Le Château ambulant", ce film m'a ému jusqu'aux larmes. Et quel dommage qu'il n'y ait pas "Porco Rosso" dans la sélection d'ARTE, c'est sans doutes, d'entre tous, mon préféré.

 

Profitez, profitez

 

http://www.linternaute.com/sortir/cinema/film/photo/hayao-miyazaki-poete-anime/image/porco-rosso-407815.jpg

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 11:21
http://www.miwim.fr/blog/ressources/oscars2010.jpg
L'académie des oscars a rendu son verdict 2010, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est ahurissant, même si on pouvait s'y attendre.
Vous savez ce que je pense des oscars (Ousmane & Oscars), je ne reviendrai donc pas dessus, félicitons plutôt quelques magnifiques lauréats. Si Si, il y en a tout de même.
Bravo aux acteurs et actrices récompensés. Jeff Bridges, Sandra Bullock, Christoph Walz et Mo'Nique nous ont livrés cette année de très belles et puissantes interprétations. Leurs noms sont sans taches dans un palmarès qui l'est moins.

http://a.oscar.go.com/media/2010/images/image-util/444x240/1474753371232936952d5345a09c2387.jpghttp://a.oscar.go.com/media/2010/images/image-util/444x240/86af5bbe8b2563b423a36db52b1c4bc2.jpg

http://a.oscar.go.com/media/2010/images/image-util/444x240/d112b221195462b6bda5ec9620dec825.jpghttp://a.oscar.go.com/media/2010/images/image-util/444x240/ae89aa72dae21e5e60ea6a73ad381460.jpg


Meilleur film
Démineurs


Meilleur réalisateur
Kathryn Bigelow - Démineurs

Meilleur acteur
Jeff Bridges - Crazy Heart

Meilleure actrice
Sandra Bullock - The Blind Side

Meilleur acteur dans un second rôle
Christoph Walz - Inglourious Basterds

Meilleur actrice dans un second rôle
Mo'Nique - Precious

Meilleur scénario original
Démineurs - Mark Boal

Meilleure adaptation
Precious - Geoffrey Fletcher

Meilleure photographie
Avatar - Mauro Fiore

Meilleur montage
Démineurs - Bob Murawski & Chris Innis

Meilleurs décors
Avatar - Rick Carter, Robert Stromberg & Kim Sinclair

Meilleurs costumes
Victoria : les jeunes années d'une reine - Sandy Powell

Meilleurs maquillage
Star Trek - Barney Burman, Mindy Hall & Joel Harlow

Meilleure musique
Là-haut - Michael Giacchino

Meilleure chanson
Crazy Heart ("The Weary Kind") - T-Bone Burnett & Ryan Bingham

Meilleur son
Démineurs - Paul N.J. Ottosson & Ray Beckett

Meilleur montage sonore
Démineurs - Paul N.J. Ottosson

Meilleurs effets visuels
Avatar - Joe Letteri, Stephen Rosenbaum, Richard Baneham & Andy Jones

Meilleur film d'animation
Là-haut de Pete Docter & Bob Peterson

Meilleur film étranger
El secreto de sus ojos (Argentine)

Meilleur film documentaire
The Cove - La Baie de la honte

Meilleur court métrage
The New Tenants

Meilleur court métrage d'animation
Logorama

Meilleur court métrage documentaire
Music by Prudence

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 13:46
Bonjour à tous, en ce mois de février où le froid persiste et signe dans sa rudesse, j'ai tout sauf envie de m'aventurer dans le froid. Ma consultation cinématographique s'en ressent, et je me suis dit, pourquoi ne pas aborder un thème qui me tient assez à coeur : le légitimité des oscars.

http://www.adweek.com/adweek/photos/stylus/36294-Oscar.jpg
La prochaine cérémonie des oscars se tiendra le 7 mars 2010, à Los Angeles dans le célèbre Kodak Theater. On aura droit, une nouvelle fois à un véritable show à l'américaine. Des stars et des starlettes, des vêtements de grands couturiers, des coiffures magnifiques ou invraisemblables (au choix), mais aussi beaucoup d'humour, beaucoup de joie, quelques déceptions, des moments d'émotions, en d'autres mots, une grande célébration du cinéma. En résumé donc, le soir de la cérémonie des oscars, pour peu qu'on aime le cinéma américain et ses représentants, pour peu qu'on soit à l'aise avec la langue de Shakespeare, parce que disons le tout net, les traductions du numéro inaugural du présentateur des oscars, instant en général très savoureux (dixit tous ceux de Billy Cristal, Steve Martin, Whoppie Goldberg, Le Jon Stewart de 2006, et le très surprenant Hugh Jackman en 2009) sont fabuleusement ratées, et pour peu qu'on soit confortablement installé dans son fauteuil, la soirée risque d'être assez attrayante. Une nuit à ne pas rater, un véritable show réglé au millimètre, une grosse fête où tout le monde est présent et montre qu'il est comptant de l'être. Tout ce que les césars tente de réaliser, en vain. Vous l'aurez donc compris, au Oscars, c'est toujours le délice assuré, mais qu'en est-il du coeur de la fête : les récompenses ?

Depuis quelques années je suis tour à tour surpris, frustré, voir effaré par les nominations et les lauréats aux oscars. Certes, juger des prestations, entre autres, d'un film, d'un réalisateur, d'un acteur, en compétition avec d'autres, est un exercice où la subjectivité est toujours présente. Mais force est de constater que les aberrations, oublis et illogismes, généralement reconnus, sont une spécialité de l'académie des oscars. Petit florilège :
- La non nomination de Benicio Del Toro à l'oscar du meilleur acteur pour le film "CHE". Cette année là, 2009 en l'occurrence, on retrouvait d'excellents acteurs en compétition : Sean Penn pour "Milk", Frank Langella pour "Frost Nixon", un superbe Richarg Jenkins dans "The visitor" , Mickey Rourke pour "The wrestler"et Brad Pitt dans "Benjamin Button". Del Toro avait toute sa place dans cette catégorie, et d'ailleurs si Penn et Rourke ont du mérite dans leurs roles respectifs, cet oscar aurait du revenir à Benicio. OK, j'y vais peut être un peu fort, mais vous serez d'accord avec l'idée générale.
- Toujours en 2009, la pluie d'oscars qui est tombée sur le film "Slumdog Millionnaire". Très bon film soit dit en passant, une belle fable humaine et sociale, mais sûrement pas une oeuvre majeure telle que "Benjamin Button", nommé cette année là et que dire des grands oubliés que sont "Gran Torino" et "CHE".
- Les oscars reçus par "Les infiltrés" : Meilleur Film, Meilleur réalisateur. Tout d'abord, "Les infiltrés, The departed" est un très bon film, cependant il n'arrive pas à la cheville de l'original "Infernal Affairs" et c'est loin, très loin, d'être le meilleur film de Scorcese. Martin méritait un oscar depuis un bon moment, mais quel dommage qu'il le reçoive pour celui-ci, en lieu et place de "Taxi Driver", "Raging Bull", "Goodfellas" ou "Casino". D'autant plus dommage que cette année là (2007), d'autres le méritaient plus, sans doutes. Je pense à Eastwood pour "Lettres d'Iwo Jima" et Innaritu pour "Babel".
- 2004, Renée Zellweger reçoit l'oscar du meilleur second rôle pour "Cold Mountain". Je parlais d'aberration plus haut, en 2004 on a eu droit à une injustice. La prestation de Zellweger dans le film précité est comment dire... "sur-jouée", si on veut rester gentil. Pour ceux qui ont vu Marcia Gay Harden dans "Mystic River", aucun doute n'était permis, c'était elle et nulle autre. Certes elle avait gagné un oscar 3 ans plus tôt pour "Pollock", mais est-ce une raison pour biaiser ?
- Pour le film "The hours", en 2003, Nicole Kidman et Julianne Moore étaient respectivement nominées dans les catégories "Meilleur actrice" et "Meilleur second rôle". Incongruité : Le temps de présence de Moore est le double de celui de Kidman dans le film, pour une importance presque égale dans le récit. A la limite toutes deux auraient du concourir dans la catégorie "Meilleur actrice" et Moore était, à mon avis, bien meilleure que Kidman dans ce film.
- 2002, année historique. 2 acteurs noirs reçoivent les oscars de "Meilleur acteur" et "Meilleur actrice". Pour Halle Berry, c'est une première. Avant elle, aucune actrice noire n'avait reçu cette distinction. Whoopie Goldberg et Hattie McDaniel avaient bien gagné dans la catégorie "inférieure", mais cette première dans la catégorie reine a une résonance tellement plus forte. Avec Denzel Washington, ce sont 38 années de disette (depuis Poitier en 1964, le 1°) qui prennent fin. Historique et symbolique, car Sydney Poitier recevra un oscar d'honneur cette même nuit. Cet événement fera bien évoluer les choses car par la suite, pas moins de 3 interprètes noirs, recevront des statuettes, et je passe sur les nominations. Donc tout va bien ? Non, car il y a une ombre au tableau. La prestation de Washington au vu de la concurrence. En 2002, Denzel concourrait pour le film "Training Day". Il y est excellent. Dans ce rôle de flic ripoux, il étale son immense palette. Mais mettez d'une part cette interprétation en miroir avec celles de "Cry Freedom", "Malcolm X" et "Hurricane Carter", et vous verrez que dans "Training Day", la démonstration est mineure. Et d'autre part, voyez Russel Crowe dans "Un homme d'exception" (Je passerai sur le qualificatif de film à "oscars" attribué à ce film), et vous verrez une fois de plus que le Denzel de "Training Day" n'est pas exceptionnel. D'ailleurs un petit mot sur Russel Crowe, qui à mon sens, est l'acteur le plus impressionnant de ces 10 dernières années. Je mets au défi quiconque de me trouver un film de Russel dans lequel il est un poil décevant. Et pour les non-convaincus, je vous conseille "The insider - Révélations" de Michael Mann.
- En termes d'exemples, je m'arréterai donc là. La dernière decennie offre bien des images quant à la trahison de la vocation première des oscars Mais sachez que chaque année apporte son lot de désillusions. Je rappélerai juste quelques hauts faits marquants, pour ceux qui ne sont pas encore convaincus par mes arguments. Sachez que Alfred Hitchcock n'a jamais reçu d'oscars (mis à part à titre honorifique) malgrè 5 nomminations. Stanley Kubrick a été nommé 13 fois. Il a reçu l'oscar une fois... pour les meilleurs effets speciaux dans "2001, l'odyssée de l'espace". Charlie Chaplin n'a jamais été récompensé au oscars, tout comme Orson Wells, dont nombre d'écoles de cinéma considère le film "Citizen Kane" comme le meilleur jamais tourné. Et j'en oublie tant et d'autres en chemin.

Depuis de nombreuses années, baignent dans l'univers des oscars deux concepts : la politique et le consensuel. Pour arriver en bonne place à la cérémonie, il faut faire du lobbying forcené, il faut vendre son film au presque 6000 membres de l'académie des oscars. En d'autres termes il faut faire campagne et cela necessite budget et temps. Pas vraiment à la portée d'un petit film indépendant. L'académie des oscars a également ses prédilections. Des films tournés d'une certaine façon, joué d'une certaine façon et qui parlent toujours des mêmes choses. J'ai nommé les biopics, les adaptations d'histoires vraies et les fables sociales (ou démagogiques). Sur les 30 dernières années, les 3/4 des récompensés appartiennent à ces catégories. Et c'est surtout vrai pour les biopics. C'est la règle du jeu, et nombreux sont ceux qui la pratiquent, avec plus ou moins de réussite, plus ou moins d'originalité. Ce sont les fameux films à oscars. Chaque année en emmene son lot. Le problème avec ces films, c'est que leur académisme les limitent dans leur potentiel et que la place qu'ils occupent dans le paysage cinématographique en laisse peu pour des productions plus originales, plus intimistes et beaucoup moins dotés financièrement du fait de leur "manque" d'académisme. Ce consensus n'est pas le seul. A l'heure du choix de la récompense, entre en ligne de compte, et le passif des nommés, et l'echo qu'une récompense pourrait soulever. Un tel a été nomminé X fois, sans jamais l'avoir, alors c'est son tour. Si un tel autre le reçoit, ça serait tellement symbolique d'une cause, ça serait une telle inspiration, que ça en vaut le coup. Tel film est emblématique et à ce titre l'oscar lui sera decerné. Voici par exemple, le genre d'interrogations, qui j'imagine, préoccupent les votants de l'académie. Des questions, où le mérite tant en termes de qualité que de travail, n'apparait qu'au second plan. La prestation nue, la valeur dévoilée, n'est plus jugée à elle seule, la portée et l'insigne s'y greffent solidement.

http://scrapetv.com/News/News%20Pages/Entertainment/images-4/oscar.jpg
Voila, j'en ai fini avec ma plaidoierie. Si je soulève toutes ces questions, si je me suis par moment montré virulent, c'est parce que j'aime le cinéma, le beau et le bon cinéma. Et que j'estime qu'au moment des récompenses, c'est ce dernier qui devrait remporter la palme, au vue de son mérite, au vue de sa valeur, et uniquement par rapport à ces aspects. Je veux bien que mes favoris ne soient pas toujours récompensés, que des oeuvres qui me touchent moins plaisent (plus) au plus grand nombre. Mais dans les cas que je cite, les dés sont à un point pipés, que l'usurpation est hautement flagrante et évidente.
Cela n'empêche, je continuerai à regarder la cérémonie des oscars, tout d'abord pour les raisons citées bien plus haut, et aussi parce que malgré ses points négatifs, je garde bon espoir ces derniers finiront par s'evanouir et qu'au final on finira bien par entendre de temps à autre : "And the Oscar goes to" : simply THE BEST.

Et sur ce , et en guise d'au revoir je vous livre 2 épitaphes : "Good night and good luck" et "Viva La Cinéma".

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 19:23

Je me suis prêté au jeu de l'interview ciné, qu'on trouve dans plein d'hebdos et notamment dans la magazine illimité UGC.

Révélateur ? Jugez par vous même.


A quel film devez-vous votre premier souvenir de cinéma ?
Ce n’était pas en salles, et ça doit sûrement être Rambo. Je me souviens de Stallone tout nu qui reçoit le jet d’eau en prison.

 

Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Liaison fatale. Pas mes parents à moi, mais ceux d’un copain. Le copain en question a piqué la cassette et on l’avait regardé chez moi. Mémorable.

 

Quel est le chef-d’œuvre “officiel” qui vous gonfle ?
La dolce vita, je me suis ennuyé sec.

 

Quel classique absolu n’avez-vous jamais vu ?
Entre autres, je citerai surtout Citizen Kane et les 7 samouraïs, et pourtant, je les ai en DVD.

 

Quel est le film, unanimement jugé mauvais, que vous aimez quand même ?
Cool as ice, je connaissais les répliques par cœur.  

Quel est le film que vous avez le sentiment d’être le seul à aimer ?
Quasimodo Del Paris. Pour Richard Berry et Patrick Timsit que je suis le seul à trouver hilarant.

 

Quel film aimeriez-vous faire découvrir au monde entier ?
Locataires, un film coréen, presque muet, mais terriblement sensuel.

 

Quel film montreriez-vous en boucle à votre pire ennemi pour le torturer ?
Les Daltons d’Eric et Ramzy.

 

Quel film pourriez-vous regarder tous les jours ?
Bad boys avec Will Smith.

 

Une scène fétiche qui vous hante ?
La scène finale de Vertigo (Sueurs froides). Ce qui se passe en haut de ce clocher est l’aboutissement de la plus belle œuvre, du plus grand de tous, Hitchcock.

 

Quel film faut-il voir pour y découvrir un aspect essentiel de votre personnalité ?
Peut être Il était une fois en Amérique. Mais il faut surtout regarder les séries The Sopranos et the Wire.

 

Vous dirigez un remake, lequel ?
The Apartement que j’adore, que j’aurai très peur de dénaturer, mais qu’il faut à tout prix remettre au goût du jour pour les jeunes générations.

Un film a-t-il déjà influé sur le cours de votre vie ?

Pas encore, mais les premiers films de Capra que j’ai vu ont changé mon rapport avec le cinéma.

 

Votre vie devient un biopic…
Un film d’allumés, genre Las Vegas Parano. Pour la forme et non le fond.

 

Quel film vous a-t-il fait verser vos plus grosses larmes ?
Le tombeau de lucioles
, j’en pleure encore rien que d’imaginer la petite fille.

Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Adam Sandler. C’est simple, tous les films dans lesquelles il a joué m’ont fait rire. Même Punch Drunk Love.

Quel film vous a procuré votre plus forte émotion érotique ?
Basic Instinct
, mais j’étais ado.

 

Quel film emporteriez-vous sur une île déserte ?
Heat, y’a tout dans ce film.

 

Quel film attendez-vous avec la plus grande impatience ?
Le prochain Adam Sandler. Ça me donne toujours la pêche.


Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur ?
A guy told me one time, "Don't let yourself get attached to anything you are not willing to walk out on in 30 seconds flat if you feel the heat around the corner." Now, if you're on me and you gotta move when I move, how do you expect to keep a... a marriage? Neal McCauley (Robert De Niro) dans HEAT.

L’acteur que vous aurez aimé être ?
Benicio Del Toro pour son regard.

Le dernier film que vous avez vu, c’était comment ?
Inglorious Basterds. Encore un grand moment offert par Tarantino.

Le livre que vous adorez mais impossible à adapter ?
Aucun. Si le seigneur des anneaux a pu être mis en images, alors tout est possible.

Quelque chose que vous ne supportez pas dans un film ?

La musique gratuite qui force l’émotion au lieu de l’accompagner.

Le cinéma disparaît. Une épitaphe?
Hasta la vista baby.











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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 14:59
Comme chaque année UGC remet à l'affiche, le temps d'une semaine, les films qu'ils ont jugés incontournables en 2009.
Voici le lien qui vous permettra d'avoir tous les détails : LIEN UGC.
Sachez que les places sont au tarif préférentiel de 3€, et voici pèle-mêle les films proposés :

SLUMDOG MILLIONAIRE de Danny Boyle

L’ETRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON de David Fincher

GRAN TORINO de Clint Eastwood

HARVEY MILK de Gus Van Sant

LE DEJEUNER DU 15 AOUT de Gianni Di Gregorio

WELCOME de Philippe Lioret

FROST NIXON de Ron Howard

OSS 117 de Michel Hazanavicius

GOOD MORNING ENGLAND de Richard Curtis

VERY BAD TRIP de Todd Phillips

THE READER de Stephen Daldry

LA HAUT de Pete Docter, Bob Peterson

INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino

UN PROPHETE de Jacques Audiard

FISH TANK de Andrea Arnold

THE SEPTEMBER ISSUE de R.J. Cutler

LE DERNIER POUR LA ROUTE de Philippe Godeau

LE PETIT NICOLAS de Laurent Tirard

500 JOURS ENSEMBLE de Marc Webb

SIN NOMBRE de Cary Fukunaga

LE RUBAN BLANC de Michaël Haneke - Palme d'Or

AWAY WE GO de Sam Mendes

LE CONCERT de Radu Mihaileanu

A L’ORIGINE de Xavier Giannoli

LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE de Rebecca Miller

Surtout, Profitez.
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